Sentier littoral, avenue George V

Depuis plus de 2 ans, le sentier littoral est bordé de barrières de sécurité sur la fin de l’Avenue George V.

Ceux qui passent là régulièrement ont vu cette partie du littoral se dégrader, les barrières être installées et les panneaux de danger, d’interdiction, de permis de construire, de travaux… fleurissent au fil des saisons.

Bref rappel des faits

Au niveau de l’aire de retournement, après le Capelan, en allant vers la Calanque de l’Anglaise, ces barrières de sécurité ont été installées après l’effondrement du bord de la falaise que longe le sentier après qu’un camion à béton eut mal négocié le virage vers le chantier derrière, après un jour de grosse pluie en début d’année 2014.

Effondrement George V
Barrières posées en 2014

 

Depuis, la circulation est interdite aux engins lourds, des panneaux signalent la dangerosité du site de chaque côté et des barrières provisoires balisent le bord de la falaise. Depuis plus de 2 ans, le provisoire s’est installé, le danger semble écarté grâce à un petit confortement en béton et les barrières servent désormais d’accoudoir aux promeneurs pour une halte panoramique sur la presqu’île du Capelan !

Alors les passants peuvent se demander pourquoi laisser ces barrières si peu valorisantes dans le paysage s’il n’y a plus de danger ? Les a-t-on oubliées là ?

Les Bandolais pourraient s’interroger également sur un nouvel emplacement réservé (ER) dans la modification de PLU actuellement soumis à enquête publique : ER 34 prévu avenue George V par la commune pour le déplacement d’une voie 180 Avenue Georges V, parcelles BI 106 et 103.
… Si la commune envisage d’éloigner la voie du bord de la falaise, c’est bien pour pallier à un danger ! Pourtant rien n’est fait : les travaux sont chers et personne ne veut les assumer.

Depuis plus de 2 ans, Janvier 2014, Bandol Littoral alerte la commune sur la menace qui pèse sur cette portion de littoral fragilisée et très fréquentée : risque pour les personnes, risque d’effondrement du sentier littoral, risque pour le patrimoine paysager du Capelan.

Depuis plus de 2 ans, des autorisations de construire ont été délivrées ayant pour seul accès légal, cette route littorale, avenue George V, menaçant d’effondrement. La majorité de nos recours ont été ignorés par la mairie. Le promoteur nous a fait parvenir par huissier des sommations interpellatives. A aucun moment la mairie n’a eu l’initiative d’une demande d’étude géotechnique pour s’assurer de la stabilité de la voie qui conditionnait l’obtention des permis.
Si l’on en croit les 2 études géotechniques réalisées, -la première pour estimer l’état de la route (à la demande du propriétaire de la parcelle effondrée en 2014), la seconde pour évaluer la fiabilité de l’ouvrage de confortement réalisé par le promoteur (étude commandée par la mairie à notre demande en 2015)-, le danger existe. Pourtant le principe de précaution ne s’applique pas et une circulation importante de véhicules de chantier (< 3,5t) transitent par là depuis le début des travaux.

Devrons-nous attendre la réalisation de cet ER 34 pour voir le sentier littoral enfin remis en état, et délivré de ces barrières de sécurité temporaires.

Ou bien attendrons-nous les décisions de justice qui vont attribuer les responsabilités juridiques ?

Qui assumera la responsabilité éthique de sécurisation et de gestion durable du littoral bandolais ?