Communiqué sur le projet de parking au Capelan

 

La création d’un parking dans l’enceinte du parc n’est pas compatible avec les principes de gestion d’un espace naturel en érosion.

Communiqué de l’association Bandol Littoral

Le besoin de stationnement invoqué est un mirage. Plus de voitures rime avec plus de bruits, plus de pollutions, plus de nuisances. Gérer une ville implique de veiller à la qualité de vie des habitants. Favoriser l’usage du véhicule individuel en front de mer dans un quartier résidentiel revient à créer une surenchère de nuisances. C’est mal comprendre les nouveaux enjeux de la mobilité urbaine.

Les voitures sont en stationnement 95 % de leur durée de vie et ne transportent, lorsqu’elles roulent, que 1,22 personne en moyenne.

La perte paysagère engendrée par la présence permanente d’un parking dans le Capelan serait largement supérieure au gain de mobilité. Contrairement au slogan municipal, le stationnement dans ce quartier résidentiel n’est pas une problématique plus qu’à l’Anglaise, à Athéna ou à Roustagnon. Seul espace vert public en littoral, et alors même que les normes d’urbanisme en vigueur et la spéculation font disparaitre les jardins bandolais, le parc du Capelan est un hâvre  unique sur la façade de la ville, intensément bétonnée. Depuis des générations, habitants et vacanciers profitent de cet endroit justement pour sa tranquillité et y viennent à pied.

Nous en appelons au bon sens et demandons l’abandon du projet de parking dans l’enceinte du parc public du Capelan et la poursuite de la sécurisation du sentier en aval, assortie d’une réhabilitation du sol perméable et de l’espace végétal du site.

 

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Quelles alternatives ? Qu’est-ce que le PCAET ?


Cap sur l’éco-mobilité en PACA…
A consulter dans Le Plan climat de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur