Travaux annoncés sur le sentier littoral
Pour situer : au Capelan, Janvier 2014, l’avenue Georges V s’effondre en partie littorale sous le passage d’un camion-toupie en livraison de béton pour l’important chantier du domaine de l’Olivaie, situé quelques mètres en amont. Les pluies torrentielles de la fin d’année 2013 ont fragilisé le sol lessivé qui s’affaisse.
3 ans après, les travaux de consolidation vont enfin avoir lieu pour sécuriser cette portion fréquentée du sentier littoral ! 3 ans de discussions, de recours, de procédures croisées où chacun se renvoie la balle. Pendant 3 ans, nous alertons sur les dangers d’une circulation de véhicules accrue qui fragilise la route, nous nous opposons à la délivrance de nouveaux permis de construire qui fatalement augmentent mécaniquement la précarité de la stabilité du terrain.
3 ans pendant lesquels la mairie et le promoteur font injonction au propriétaire en aval de restaurer la falaise, se défaussant de toute responsabilité.
Pendant 3 ans les permis continuent d’être octroyés sans considération pour cette portion du sentier littoral, -seul accès légal suffisant-, en train de se transformer en une nouvelle route littorale pour un lotissement de 14 logements, ni aucune considération pour les expertises qui préconisent d’urgence de sérieuses consolidations sur toute la longueur de cet aplomb de l’avenue George V.
Aujourd’hui la foreuse est sur place et l’arrêté est signé : les travaux vont enfin avoir lieu ! Du 23 Janvier au 24 Février. Pour autant, les responsabilités sont loin d’être assumées.
Le propriétaire de la parcelle septentrionale (villa Roc à Pic) a cédé après plusieurs injonctions de la mairie de faire réaliser les travaux, pour remédier à l’affaissement d’une voie publique, impactée par des travaux autorisés sans aucune étude d’impact sur l’environnement naturel proche. Pour indication en parallèle, le récent PLU de St Cyr identifie l’intégralité de son cordon littoral de falaises (en rouge) comme étant soumis à “Risque Fort” (Erosion), nécessitant de fait certaines précautions…
Avec le dernier amendement de la loi Littoral qui pourrait être voté prochainement par l’assemblée nationale, cette zone naturelle littorale fragile devrait enfin être reconnue par l’administration comme nécessitant une approche adaptée, et non comme une simple Zone UD telle que la définit notre PLU. A défaut, nous continuerons à jouer notre rôle associatif pour revendiquer la considération et la protection de notre littoral bandolais.